L’aménagement des accès définitifs du pont Flaubert en rive gauche de la Seine concerne l’axe routier « Sud III – pont Flaubert » (RN338 - RN1338) qui constitue la principale artère pénétrante à l’Ouest de l’agglomération rouennaise et assure à la fois un rôle de desserte du cœur de la Métropole Rouen Normandie et un rôle d’échanges en lien avec le réseau structurant régional.
Pourquoi ce projet ?
Actuellement, le raccordement du pont Flaubert à la voie rapide Sud III s’effectue par la N1338 qui opère un détour vers l’Est au niveau du giratoire de Madagascar et s’inscrit sur les futures emprises du quartier Rouen Flaubert.
Cette situation n’est donc pas optimale en matière de desserte du territoire ni pour le développement de la Métropole Rouen Normandie (reconversion de friches industrielles).
Quels objectifs poursuivis ?
- Faciliter la desserte du territoire et les conditions de déplacement
- Favoriser le développement urbain d’un territoire en pleine mutation
- Renforcer le développement économique du territoire
- Concevoir un projet exemplaire sur le plan environnemental
- Améliorer le lien entre les deux rives de la Seine
Vue aérienne du territoire du projet
Les aménagements prévus
Le projet prévoit la construction :
- D’un ouvrage d’art de franchissement des voies ferrées électrifiées Rouen - Orléans ;
- D’un ouvrage d’art de franchissement de la place centrale du quartier Rouen Flaubert ;
- D’ouvrages d’art en remblais reliant les deux franchissements mentionnés précédemment et reliant le projet au pont Flaubert et à la voie rapide Sud III ;
- De 3 bassins de rétention et de traitement des eaux situés au niveau de la place centrale et le long du projet ;
- D’un point d’échanges complet (quatre bretelles) avec la place centrale.
Des mesures concrètes en faveur de la bonne insertion environnementale du projet
- Pour la ressource en eau : un réseau d’assainissement des eaux pluviales avec trois bassins équipés d’un dispositif de confinement en cas de pollution accidentelle
- Pour l’environnement sonore : mise en place de protection acoustique tout le long du linéaire de l’infrastructure
- Pour la faune et la flore : création de micro-habitats pour la faune, gestion des espèces végétales invasives…
- Pour l’insertion architecturale et paysagère : le choix de la pierre calcaire, représentative de la vallée de la Seine et de l’histoire de Rouen et de ses édifices principal matériau d’habillage de l’infrastructure routière
Abris pour le Lézard des murailles
Les acteurs et le financement
Sous maitrise d’ouvrage de l’Etat, par l’intermédiaire de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Normandie, l’opération représente un investissement de 180M€ pour l’Etat et les collectivités.